mardi 29 avril 2008

Deuil national

" L'action permet de surmonter les divisions et de trouver des solutions. L'action est dans la rue."

Une action positive aura lieu demain 30 Avril à Nancy au départ de la place Stanislas regroupant les étudiants de Metz et de Nancy. De plus, d'autres actions, dites de "désobéissance civile" et évidemment NON VIOLENTE ont été voté en AG aujourd'hui.

Donc rendez-vous demain, le départ du cortège funèbre est prévu à 14h.

Info : Nous partirons avec le système du covoiturage, les personnes pouvant se déplacer à Nancy en voiture et ceux qui ne peuvent pas, le point de rendez-vous se tiendra devant l'entrée de l'IRTS de Metz. Notons que les cours auront lieu, en effet, l'IRTS sera ouvert toute la journée de demain.

Et pour conclure : RESTONS MOBILISE !

lundi 28 avril 2008

Compte-rendu de la coordination nationale du 25 avril à Limoges

COMPTE-RENDU DE LA COORDINATION NATIONALE DU 25 AVRIL 2008


VILLES OU GRANDES REGIONS REPRESENTEESAQUITAINE; ARRAS; AUBERVILLIERS; BERGERAC; BERKUES; BESANCON; CERGY; CLERMONT-FERRANT; DIJON; GRAND OUEST; LILLE; LIMOGES; LOOS; NANCY-METZ; NOGENT; MONTROUGE; NEUILLY; PACA; PARIS; PAU; PERPIGNAN; POITIERS; REIMS; RHONES-ALPES; TOULOUSE; TOURS;FONCTIONNEMENT


Soixante-six écoles sont représentées aujourd’hui. Comme il a été décidé et acté à Montrouge, chaque école à une voix, les collectifs qui se sont organisés pour n’envoyer que 2 personnes par région possèdent un nombre de voix égal au nombre d’écoles qu’ils représentent. Il leur est demandé, en vue d’un bon fonctionnement de la prochaine coordination, de venir avec une liste de toutes les écoles qu’ils représentent.Les votes se font au 2/3 contre 1/3.Les votes dont le taux d’abstention est le plus élevés sont revus en AG et remonté aux organisateurs avant qu’ils ne fassent l’ordre du jour. Trois modérateurs se proposent en début de journée (Limoges (2),Poitiers (1)), puis trois autres l’après-midi (Perpignan (1), Talence (1), Toulouse (1))Deux secrétaires (Limoges) tentent de prendre des notes en temps réel.Les tours de parole sont pris par un modérateur.Pour un bon fonctionnement, il a été demandé à chacun qu’à chaque prise de parole il dise qui il est, et s’il parle en son nom ou au nom de son école.

DEBAT ET VOTE DE L’ORDRE DU JOUR

Propositions :

- Avant la définition du rôle des porte-parole nationaux, peut-être serait-il mieux de voir la définition de la coordination.

- Sur tsfactifs.forumpro.fr, on parle des DOM-TOM, qui s’est renseigné dessus? Ne serait-il pas important d’en parler ?
Décision prise :

-Dans un premier temps, vote des revendications, pour savoir ou on va, qui on est, et ensuite pouvoir débattre sur les points suivants. Aucune objection.

DEBAT SUR LES REVENDICATIONS

Quatre grands points ressortent de ce débat. Dans la volonté d’être entendu nationalement, nous sommes conscient qu’il nous faut un but commun, et que pour cela nous devons redéfinir clairement nos revendications et nos exigences.Deux écrits nous ont été soumis. Un communiqué de presse, soutenu et voté par le collectif Ile-de-France (cf. annexe I), et un appel de Talence aux travailleurs sociaux en formation, déjà voté et adopté dans plusieurs écoles (cf. annexe II). Ce premier texte est à modifié, compte tenu du fait que tous les constats votés à Montrouge ne sont pas nommés.Quoi qu’il en soit, ces deux propositions se veulent le plus consensuel possible, tentant avant tout de ne pas nous diviser.

OUI/NON
: Bien conscients qu’ils nous faut une voix nationale, nous décidons de ne pas axer le débat sur ce point, chaque délégué étant mandaté par son assemblée générale pour porter une parole, et que personne n’en dérogera.Nous avons donc les mêmes exigences, mais nous n’avons pas la même façon de les défendre. Il est tout de même rappelé que le non est aussi un non à la façon dont ce décret nous a été imposé, sans aucune consultation.La non application du décret nous a donc semblé être un consensus envisageable.

GELE DU DECRET
: Génération précaire s’est battu deux ans pour obtenir ce décret, qui ne concerne pas uniquement le secteur social. De plus, il descend d’une directive européenne, nous ne souhaitons, et ne sommes pas en mesure de l’abroger.Pourtant, un constat est clair, c’est celui de l’urgence, il nous faut des stages maintenant. Plusieurs hypothèses ont été émises :

-C’est la circulaire qu’il faut geler, mais celle-ci ne fait pas office de loi, elle n’apporte rien au décret

-Le gèle du décret peut passer par un autre décret, qui retire les travailleurs sociaux en formation du premier, ensuite un nouveau décret serait mis en place pour appliquer nos revendications.

Des objections ont été émises :

-Risque de démobilisation des moins engagés dans le mouvement, qui une fois en stage ne nous suivront pas sur nos revendications, qui priment.

-Peur que le gèle n’amène pas à une concertation.
-Nous devons être très clair, par la suite, sur nos exigences.

- N’y a-t-il pas une contradiction entre ce gèle et le déblocage de fonds, que nous demandons ? Il s’agit donc d’un débat sur lequel nous nous divisons, alors que nous sommes tous d’accord sur le fait que ce décret, en l’état, ne convient pas aux travailleurs sociaux en formation. De plus, nous ne connaissons pas assez les textes juridiques pour parler d’abrogation, de gèle ou autre modification d‘un texte.Positionnons-nous contre, tout simplement.

A LA PLACE DE LA GRATIFICATION ?

R.M.E., Allocation… quel que soit le terme :

-Il y a une spécificité à notre secteur, c’est pourquoi il serait peut-être intéressant de penser à un salaire social du T.S.F.

-Nous devons tendre vers un revenu étudiant, en gardant l’idée en tête qu’il va falloir que le mouvement soit pérenne.

LA VOLONTE D’UN ORGANISME FINANCEUR INDEPENDANT

Si la formation était financé par l’Etat, quelles en seraient les conditions (années dues…) ?L’OPCA (organismes paritaires collecteurs agréés) et l’ URIOPS (Union régionale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux ) sont des organismes techniques et non politiques, qui pourraient faire office d’organisme tiers. Le CNASEA est déjà créé, et sait gérer toutes ces questions de financement.

PROPOSITIONS DE VOTE

-Ajouter aux constats votés à Montrouge :

-La mise en concurrence accrue entre salariés/stagiaires.

-La création de main d’œuvre bon marché.

Nous exigeons :

- une égalité de traitement,
- la non application du décret en l’état dans le secteur social,

- une consultation multipartite

- Le déblocage d’une enveloppe spécifique à la gratification des travailleurs sociaux en formation versée par le bais d’un organisme tiers.

-Un statut spécifique de travailleur social en formation.

- Le gèle de la circulaire.
- Le gèle du décret.

- Le gèle de l’article 6-2 du décret.

Nous proposons :

-Le communiqué de presse écrit et voté par le collectif Ile-de-France.

PROPOSITIONS SOUMISES AU VOTE

Ajout des deux constats nommés plus haut aux constats de Montrouge. Adopté à l’unanimité.

Le communiqué de presse proposé par le collectif Ile-de-France peut-il nous réunir ? Oui, à l’unanimité.

Egalité de traitement pour tous et partout (pour les stagiaires dans le secteur public comme privé, quelque soit le niveau de formation, le statut des étudiants, en métropole et dans les DOM-TOM) quelle que soit la solution apportée.

Pour :56
Contre :0
Ne se prononce pas :10
Adopté, ce point est non négociable.

Non application du décret en l’état dans le secteur social

Pour : 60
Contre: 0
S’abstient : 6
Adopté.

Concertation multipartite sur nos revendications :

Pour :63
Contre :1
S’abstient :2
Adopté.

QUEL(S) OBJECTIF(S)DONNER A UNE COORDINATION NATIONALE ?

Plusieurs positions se sont faites entendre :

- Elle doit rester souveraine et garante de la parole de chaque école.

- Elle n’a aucun pouvoir décisionnel

- Elle est un lieu d’échange sur les actions et sur l’expérience de chacun. Nous n’avons en effet pas le même niveau d’information.

- Cette organisation doit se pérenniser et devenir un support afin d’amener d’autres combats.

-C’est elle qui défini les dates de mobilisations.

-Elle définie également les revendications nationales.

-Se baser sur la lettre de Lille (cf.annexe III).
Des questions ont été posées :

- A-t-elle un pouvoir décisionnel ou consultatif ?

- Qu’en est-il du mandat des délégués? Est-il impératif ou semi impératif? Il a également été demandé à ce que l’ordre du jour soit posté dès que possible, afin que chaque assemblé générale ai le temps d’en discuter et que les mandats soient donc clairs. Toutes ces propositions et questions devront donc redescendre en assemblée générale, afin qu’à la prochaine coordination nationale nous puissions donner un sens commun à cette organisation.

ROLE DES PORTE-PAROLE NATIONAUX

Bien conscients qu’il nous faut des interlocuteurs nationaux, face aux politiques comme aux médias, nous proposons aux assemblées générales de réfléchir sur ces points :Tout d’abord, seront-ils élus une fois ou réélus à chaque coordination, ou à chaque évènement spécifique, au moment ou nous en avons besoin? Quelque soit le nombre de porte-parole, les coordinations ne doivent pas se suffire d’une vingtaine de personnes, elle doivent rester riche. Quel mandat possèdent-ils (impératif ou non) ? Ensuite, comment les définir? Par région?-L’Ile-de-France compte 52 école, il semble difficile de n’élire que 2 représentants. Si le découpage ce fait ainsi, il leur sera accordé de désigner plus de personnes.

-Cette organisation permet de connaître les gens pour qui l’on vote, constituant un groupe d’une vingtaine de personnes qui peuvent tourner pour les rendez-vous ministériels.
Par compétence ?

-Nommés sur des critères dus à la demande, ils seraient nommés pour des délégation bien particulière, en fonction de leurs expériences ou compétences.Par corps de métier ?

-1 ou 2 représentants par corps de métier. Nous avons dû répondre en urgence à la problématique que nous a soumis la ville de Toulouse. En effet, ayant réussi à obtenir un rendez-vous le mercredi 30 avril avec Roseline BACHELOT, la directrice du conseil régionale de Midi-Pyrénées demande à ce que 3 noms de représentants lui soient donnés avant 12 heure, ce jour (1 représentant de la région, 2 représentants nationaux). Les avis convergeant sur la nécessité de se soumettre à un fonctionnement qui nous est imposé, et par crainte de n’avoir aucune revendication nationale avant le soir, nous avons soumis au vote cette proposition :

La coordination mandate-t-elle des représentants nationaux à ce rendez-vous ?

Pour :13
Contre :18
S’abstient :36
Aucune position, pas de délégués nationaux, la région Midi-Pyrénées reste seule pour décider si oui ou non elle se rendra au rendez-vous.

SUJETS ANNEXES

Un petit paragraphe pour les choses évoquées, mais non débattues réellement, peut-être à débattre dans l’avenir...!

- La reconnaissance d’un niveau licence :

Compte tenu de l’harmonisation des diplôme au niveau européen, notre requête pour une reconnaissance à BAC+3 serait légitime. Si notre diplôme est revalorisé, les grilles de salaires le seront aussi, point d’accroche pour les professionnels.

- Le ralliement au mouvement lycéen :

Il semble prématuré, du fait que nous ne sommes pas encore identifiés. Ne serait-il pas plus important de toucher d’abord les professionnels de terrain., pour se forger une identité ? Nous avons un problème de nombre, nous risquons d’être invisibles avec les lycéens.

- Un statut spécifique
:

C‘est bien le fait que nous soyons des travailleurs sociaux en formation qui rend ce décret inapplicable. Il serait donc intéressant de repenser les choses pour aboutir à un statut spécifique de travailleur social en formation.

- Financement du mouvement :

Il est à voir au niveau régional (collectivités territoriales, syndicats…). La proposition de faire une quête pendant les manifestations à émise.

- Solidarité :

Le GNI et l’ AFORTS se sont positionnés ainsi: si 25% de la promotion n’a pas de stage, toute la promotion est mise à mal. Il semble nécessaire de demander à ce que une seule personne suffise à cette solidarité.

- En vrac :

Demander à visionner le recours demander par le GNI et l’AFORTS auprès du conseil d’Etat. Les recours prendront 2 ans, selon le président de l’AFORTSL’article 6 du décret n° 2006-1093 pris pour l'application de l'article 9 de la loi n° 2006-396 du 31 mars 2006 pour l'égalité des chances stipule qu’ « Aucune convention de stage ne peut être conclue pour remplacer un salarié en cas d'absence, de suspension de son contrat de travail ou de licenciement, pour exécuter une tâche régulière correspondant à un poste de travail permanent, pour faire face à un accroissement temporaire de l'activité de l'entreprise, pour occuper un emploi saisonnier.» est en contradiction totale avec le décret qui nous concerne.

Un débat sur la remise en cause de la convention collective 66 semble nécessaire.

ACTIONS ET MOBILISATIONS

Le 30 avril, les Lillois qui sont déjà en marche arrivent sur Paris, nous organiserons donc des actions ou manifestations régionales. Nous nous sommes mis d’accord pour se retrouver devant nos préfectures respectives, habillés de noir, à 14 heure.Trente minutes de parole nous sont consacrées le 13 mai, lors des premières assises du travail social à la Sorbonne.

Trois délégués nationaux ont été mandatés pour porter notre voix :

- Alexia : CERPE AUBERVILLIERS
- EJE. Ornella : EFPP
- ES. Antonin : INFA NOGENT SUR MARNE - ES.

Ce même jour, nous appelons à une manifestation centralisée sur Paris, à laquelle nous convions les syndicats. Le rendez-vous est donc fixé à 13 heure, place de la Nation. Nous partons à 13h30, pour arriver à la Sorbonne à 17 heure, heure ou notre délégation sera reçue.Un tract pour ce jour a été proposé (annexe IV), puis voté par la coordination.Le 15 mai, chacun est invité à se questionner en local sur un regroupement avec le mouvement lycéen.

Des propositions ont été faite:

-Le noir comme une continuité de nos actions, symbole d’une mort lente du travail social (voté et adopté par la coordination)

-L’occupation, durant une journée, des 22 DRASS de France.

ORGANISATION DE LA PROCHAINE COORDINATION

Elle sera organisée à Lille, le 14 mai à 9h. Des points devront être vus ce jour là :

-Le rôle des porte-parole;

-Le rôle de la coordination.

-Nos exigences quant à une reconnaissance à BAC+3-Nos exigences quant à un statut spécifique de travailleur social en formation
-Discutions sur la problématique des allocations de fin de formation, délivrées par les ASSEDICS-Solidarité à auteur de 0%, à voir ave le GNI et l’AFORTS

-Formalisation du nombre de mandats par collectif.

dimanche 27 avril 2008

Ce n'est qu'un début, continuons le combat !

Bonjour tout le monde, c'est en cette belle journée et après une semaine d'absence que je vous met en ligne les informations que j'ai reçu. Le premier message est celui de Julien (Responsable des groupes de travail sur l'IRTS de Metz) concernant la poursuite du mouvement en faisant par ailleurs un point sur les différents groupes de travail.

Le second me vient de Fabrice (Représentant des étudiants de l'IRTS de Metz) qui m'a envoyé le manifeste écrit lors de la rencontre des représentants étudiant de l'Est. La rencontre a eu lieu le Mercredi 23 avril lancant officiellement le collectif Grand-Est. Ainsi, les 5 représentants Grand-Est ont été envoyé à la coordination nationale de Limoges et un compte-rendu sera bientôt disponible ici.

En attendant ce compte-rendu je vous propose de télécharger le document que Fabrice m'a envoyé : Manifeste écrit Grand Est

Pour finir, je tiens à remercier les personnes qui passent sur ce site. Cela prouve que beaucoup de personnes se sentent aujourd'hui concernées par la question de la gratification et de ses effets quelques peu pervers. C'est pourquoi, et dès demain c'est à nous de reprendre nos actions. Je vous invite donc à aider le groupe de financement en ramenant gâteaux, boissons, cafés (etc.) pour le stand tenu à cafét sur le site de l'IRTS de Metz. Merci à tous !

***

Les vacances se terminent. Il faut dès la rentrée se remobiliser ! Un grand travail a été accompli avant les vacanceset on peut s'en féliciter. Ce n'était pour ainsi dire que l'entrainement. Les diffèrentes instances locales sont à prèsent informées de notre situation face au décret. Le rapport de force est établit. Le mouvement tend et doit de radicaliser. De facon construite et réflechit. Pour cela je vais faire un point d'une part sur les trois échéances avenir ainsi que sur les diffèrents groupes de travail. Afin que dès lundi nous soyons actif.


I) Les trois écheances :

a) Le 25 Avril Coordination Nationale à Limoge (je vous transmet ci joint la lettre de proposition d'organisation de la coordination écrite par le collectif du grand Nord).

b) Le 30 Avril Action Nationale décentralisé par grande région.

c) Le 13 Mai Manifestation Nationale à la sorbonne avec un symbole fort car se déroule les première asisses du social "Un événement organisé par le Journal de l'action sociale en collaboration avec les Actualités sociales hebdomadaires (ASH) et en partenariat avec l'Assemblée des départements de France (ADF), l'Association française des organismes de formation et de recherche entravail social (Aforts), l'Association des régions de France (ARF), la Direction générale de l'action sociale (DGAS), le Groupement nationaldes instituts régionaux du travail social (GNI) et l'Observatoirenational de l'action sociale décentralisée (Odas).

Si vous voulez plus d'informations: http://www.lejas.com/


II) Points sur les diffèrents groupes de travail

a) Groupe communication interne :
Il faut s'assurer qu'il y est du relais pour la transmission des cours. Il faut qu'il y est quelques personnes qui passent dans les cours pour informer les promotions qui arrivent de stage ou qui sont en regroupement.

b) Groupe Inter Irts :
S'informer et transmettre les informations sur le forum. S'informer sur les débloquages de fonds dans les autres régions Groupe presse: Essayer de prendre des contacts avec les medias Nationaux S'informer et saisir la HALDE.

c) Groupe action/manifestation :
Proposition d'action pour le 30 Avril Proposition d'action pour le 13 Mai Banderoles, Affiches, pancartes, slogans pour le 13 Mai Groupe financement: Y a t'il un stand prèvu des lundi ? Karaoké en amphi ?

d) Logistique et transports pour Paris :
Trouver d'autres moyens de financement.

e) Proposition d'un autre groupe de travail le "Groupe professionel" :
Appel et demarche sur les terrains de stage pour qu'ils soient présent le 13 Mai à Paris. Enfin proposition d'assemblée génerale le lundi 28 Avril de 12h30 à 15h00 afin de faire un point plus long sur le compte rendu de la coordination Nationale de Limoge et de pouvoir débattre sur des questions de fond concernant nos formations.

S'il y a des réactions, des propositions n'exitez pas à me le faire parvenir. Faites circuler le message a tous vos contacts. Bonne reception et bonne fin de vacances a vous tous !

dimanche 20 avril 2008

Vers un mouvement à l'échelle nationale ?

Les dernières news avant de laisser ce blog entre d'autres mains durant cette semaine. Je serais absente de la toile jusqu'à samedi prochain mais le site sera toujours mis à jour. L'adresse email va donc changer, vous pouvez dès demain envoyer vos informations à Benoît sur :


Voilà pour les informations pratiques je passe à la lettre que Julien (Coordinateur des groupes de l'IRTS de Metz) m'a envoyé. Cette lettre retrace donc les sujets abordés durant la coodination nationale du 11 avril et soulève par ailleurs des interrogations quant à la suite du mouvement et de son organisation (notamment pour la prochaine coordination qui aura lieu le 25 avril à Limoges).

Nouvelle importante pour terminer cette article. Il semblerait que les députés de l'ensemble du territoire saisissent l'Assemblée Nationale sur les questions que peuvent suciter la gratification des stages au niveau du secteur sociale. Information donnée par la FNEJE, je vous laisse apprécier l'article en entier sur le blog du
FNEJE54.

Lettre pour contribuer à la construction d'une coordination nationale du mouvement


Les délégations des Ecoles du Grand Nord, après la première Coordination Nationale (11/04) à Montrouge, ont tenu à adresser cette lettre aux participants (es) de cette journée et à l'ensemble des Travailleurs sociaux en formation (« TSF »). Nous étions rassemblés pour construire un espace de coordination, de débat et d'actions collectives. Cet outil «Coordination Nationale » doit nous permettre d'être enfin entendus par M.Xavier Bertrand et son gouvernement. Notre délégation est unanime à ne pas vouloir revivre une telle journée, faite d'urgences diverses et de chahut. Après six semaines d'investissements quotidiens, d'actions locales et régionales (...) nous venions à Montrouge pour construire et nous avons frôlé le « pugilat ». Les efforts de consensus de l'équipe de Montrouge ont été impuissants face à l’ambiance et aux rapports de force présents dans nos échanges, prise de parole, question de mandatement, etc. Nous avions répondu à l'invitation de Montrouge qui proposait un ordre du jour pour la Coordination Nationale, ainsi qu'une représentation de deux délégués par école. Nous notons que seul un délégué avait le droit de vote pendant la Coordination Nationale.

Les TSF (écoles Grand Nord) qui ont préparé la délégation ont proposé plusieurs points et actions... Celui sur la « définition et le fonctionnement de la Coordination Nationale a été tout simplement oublié. La matinée a été consacrée à l'exposé détaillé des revendications de chaque école. Nous avons constaté que la majorité des écoles étaient sur la même position (« le oui mais »). Nous proposons qu'à l'avenir ce décompte et détail, soit fait avant, ce qui nous permettra de gagner du temps. Puis vinrent précocement le GNI et l'AFORS, pour constater que nous n'étions pas « unifiés » sur nos revendications, difficile dans ces conditions d'analyser, de projeter.

En début d'après midi, nous avons rappelé à la coordination nationale que ce point nousparaissait être à la base de la construction de la coordination nationale, de la confiance dans les relations entre TSF. La coordination nationale accepta d'entendre pour finir par oublier le sujet et lister des « constats ». Il nous semble que de nombreux sujets fondamentaux doivent être abordés :

- Partage des taches de la coordination nationale, nos moyens, objectifs, soutiens.
- Rapports avec l'Etat, ainsi que nos forces et faiblesses relatives.

Il est urgent de nous construire des groupes ou commissions de travail dans les écoles qui puissent préparer le travail de la coordination nationale.Nous remarquons aussi que des points comme « la situation du mouvement des TSF ont été aussi « oublié ». Pour autant, 3 actions ont été votées dans le dernier quart d'heure.
Leur réalisation demande un investissement et des moyens importants en transport à la charge des écoles :

- Le 25 avril, coordination nationale à Limoges.
- Le 30 avril arrivée de la marche Lille/Paris.
- Le 13 mai manif. Nationale à la Sorbonne (assises travailleurs sociaux).

Cette question de moyen pourrait vite poser problème à certaines régions qui ont peut d’écoles et donc moins de «poids » pour négocier des fonds (Conseil Régional, Général, Mairies, auto financement…). Une caisse de solidarité nationale serait-elle envisageable ? Dans ce mouvement, notre coordination nationale doit se doter d'un minimum de règles démocratiques dans son fonctionnement... en dépend notre légitimité et notre crédibilité. Pour avancer en ce sens, nous proposons que soient débattus les points qui suivent et de consacrer pendant la Coordination Nationale de Limoges, un temps suffisant pour réfléchir et définir ensemble un fonctionnement.
Nous sommes conscients qu'une coordination nationale est bien plus difficile à organiser qu'une AG Locale ou AG Régionale, aussi nous n'avons pu nous empêcher de remarquer certains dysfonctionnements voici quelques propositions pour un bon déroulement de la prochaine coordination nationale.

1) Proposition de définition de la coordination nationale :

- Elle est constituée de représentants des écoles/collectifs de France.
- Elle organise avec les écoles/collectifs les éventuelles négociations
- Elle est un outil de lien et de diffusion des expériences des TSF du Mouvement.
- Elle organise avec les écoles/collectifs les liens entre TSF
- Elle se donne les moyens de l'organisation de son travail : commissions, séances plénières...
- Elle discute, élabore des propositions d'actions nationales
- Les écoles sont souveraines sur l'application des propositions de la coordination nationale.

2) Propositions de commissions «basiques»
:

- Infos Mouvement liens avec la presse liens préfecture liens avec les « alliés »du Mouvement actions secrétariat/comptabilité.
- Le vote sur les revendications doit se faire en coordination nationale après une période de débats pour parvenir à un consensus en vue d'éventuelles négociations avec l'Etat.

3) La question de la représentativité

Chaque école est représentée dans les délégations à la coordination nationale par un(e) délégué(e). Nous sommes contre toute forme de procuration. Si les écoles s'organisent en collectifs la représentation est proportionnelle au nombre d'écoles représentées.

4) le déroulement des coordinations nationales

Les écoles doivent co-proposer avec la coordination nationale des points d'ordre du jour (faire remonter les points et synthèse proposée par la coordination nationale). L'ordre du jour est discuté, amendé et voté par les délégations de la coordination nationale. Le fonctionnement de la coordination nationale est discuté et voté par les mêmes délégations. Les modérateurs sont proposés en début de coordination nationale, les délégations votent leur(s) fonctions. Ils ou elles sont chargés (es) de faciliter les débats et de faire respecter le déroulement des points del'ordre du jour. Des équipes se chargent de noter les prises de parole et de distribuer cette dernière. Selon ce fonctionnement, aucun bureau d’une poignée de représentants n’est nécessaire. Chaque Région et chaque Ecole étant en effet représentée, les infos, propositionsd’actions et organisations d’évènements peuvent circuler en réseau grâce à notre Coordination Nationale. Le lien inter régions peut se faire avec une liste contacts. Tout le monde est en capacité de s’en saisir et la centralisation de toutes les infos à une minorité n’est plus utile. De plus, la communication inter région demande un gros travail. Ne serait-il pas plus judicieux de répartir cette tâche ?

Plusieurs personnes de chaque école s’occuperaient de cette communication afin de mettre l’info à disposition de toutes et tous sur un site internet. Tsfactifs.forumpro.fr n’est peut-être pas très «lisible » pour le moment mais il y a possibilité de le retravailler en conséquence. Signataires : Les différentes délégations du grand nord

Signataires : Les différentes délégations du grand nord



jeudi 17 avril 2008

Rencontre FNEJE54 et Coordination Nationale du 25

J'ai reçu un email aujourd'hui d'une étudiante de Limoges avec la proposition de l'ordre du jour de la prochaine coordination nationale qui aura le lieu le 25 avril.

Proposition de fonctionnement et de l'ordre du jour de la coordination nationale du vendredi 25 avril 2008 à Limoges

Même si la coordination de Montrouge a été quelque peu « chaotique », des décisions ont été prises. Je m'appuie sur cela, ainsi que sur les propositions faites dans différents forums, pour vous suggérez un point sur le fonctionnement et un point sur l'ordre du jour de la prochaine coordination. J'insiste pour dire que ce n'est qu'une proposition, à vous de vous exprimer.

Déroulement de la journée

1) Les mendataires

- Suite au 11 avril, deux délégués par école sont invités, dont un seul sera amené à voté (une école, un vote). Ce point serait peut-être à redéfinir, tout le monde ne semble pas avoir entendu la même chose. Sans avis contraire, nous restons sur cette idée.

- Il est demandé à tous les délégués d'avoir un mandat clair et défini en assemblée générale de mobilisation, de façon à ce que des décisions soient prises.

2) Fonctionnement de la journée

Pour qu'elle se passe dans les meilleures conditions, il me semble important qu'en début de journée soient élus:

- Un président de scéance chargé de faire respecter l'ordre du jour.
- Une personne chargée des tours de parole.
- Un secrétariat.

3) Ordre du jour

- 9h-9h30: Acceuil et tour de table des délégués présents.
- 9h30-10h: Vote de l'ordre du jour et désignation d'un président de scéance, d'une personne chargé des tours de parole, du secrétariat.
- 10h-11h30: Débat et vote (à la majorité) des revendications portées au niveau national: quel position prend-on par rapport à la gratification?
- 11h30-13h: Définition du rôle des porte-parole nationaux. Sont-ils responsables de la communication avec les médias ? Responsablent en vue d’une éventuelle rencontre avec le ministère ? …
- Election des porte-paroles.
- 13h-14h: Repas.
- 14h-15h: Débat et vote autour de la convergence ou non avec les lycéens, professeurs et instituteurs en grève.
- 15h-16h30: Actions et mobilisations envisagées: journée nationale de mobilisation ? manifestations centralisées ? journée nationale de grève dans le secteur social via les syndicats salariés ?…
- 16h30-17h: Point sur la question du financement du mouvement. Pendant ce temps, le secrétariat se concentrera à conclure le compte rendu de la journée et des décisions prises en vue d'une proposition d'appel national.
- 17h-18h: Organisation de la prochaine coordination nationale et rédaction de l'appel national à la mobilisation reprennant l'ensemble des décisions prises dans la journée, en vue d'une diffusion auprès des financeurs, syndicats, médias…
- 18h: Apéro !
Ceci est une proposition, il nous faut en discuter avant, l'ordre du jour sera de toute façon voté le matin même de la coordination par les délégués mandatés (cela dit, à mon avis, ne nous prenons pas la tête avec des questions comme l'ordre du jour, l'élection des porte-parole nationaux. L'objectif premier de la coordination, c'est de construire une dynamique nationale d'un mouvement profondément légitime.

P.S: Nous enverrons bientôt un mail pour toutes les questions logistique.

*****

Vous pouvez trouver également sur le site FNEJE54 le compte-rendu de la rencontre avec les étudiants de l'IRTS de Metz samedi 12 avril dernier à la structure multi-accueil "Les Guérets". Je vous diffuse ici un passage de ce compte-rendu.

"Un résumé de l'Assemblée Générale de la FNEJE du 29 mars a été fait. Il a permis de récapituler les différentes actions de l'année précédente et d'annoncer les actions en cours. Cela a ainsi permis de faire le lien avec la mobilisation des étudiants autour de la gratification des stages. 3 étudiants en 2e année d'EJE sont venus à notre réunion. Après avoir fait un point sur la situation (cf. leur communiqué de presse sur leur blog), ils ont fait le point sur la situation et fait circuler un dossier de presse. Différents pouvoirs publics les ont reçus mais il n'y a pas d'engagement de pris. Une coordination nationale se met en place au niveau des étudiants. Nous vous invitons à suivre leur blog pour plus d'informations. Nous avons proposé aux étudiants de nous faire un compte-rendu de leurs engagements afin de faire circuler l'information auprès d'un maximum de professionnels. La FNEJE54 se fera ainsi le relais. Ils nous tiennent informer de leurs actions et si des personnes peuvent les soutenir en étant disponibles, nous essayerons d'être présents pour représenter la FNEJE lors de leurs manifestations."

Merci Cyrielle, Karen et Olivier d'avoir pu faire le lien avec les professionnels et merci à la FNEJE pour son précieux soutien.

mercredi 16 avril 2008

Pétition

Une petite mise à jour aujourd'hui, Fabrice m'a envoyé la pétition qu'on avait proposé de faire en AG avant les vacances. Elle a été finalisé et vous pouvez à présent la télécharger pour traquer les signataires près de chez vous !

Pour les cours en ligne, une seconde page a été créé, pour ne pas faire l'amalgame avec le mouvement des étudiants sur la gratification des stages. Donc, dans les liens sur le côté gauche de la page vous trouverez à présent un site entièrement dédié pour télécharger (légalement :D) les cours (exclusivement pour l'IRTS De Metz pour l'instant). Il sera par ailleurs mis à jour courant de la semaine.

Une petite demande pour terminer, si quelqu'un a l'article du Républicain Lorrain du vendredi 11 avril à propos de l'action positive à Metz, serait-il possible de me l'envoyer sur ma boîte mail. Merci d'avance.

Liens : Cours en ligne & Pétition

lundi 14 avril 2008

Compte-rendu du 11 avril envoyé par nos représentants Messins !

Déroulé de la journée :

- Tour de parole des représentants à propos des différentes revendications de chaque établissement ou collectif
- Intervention de AFORTS et GNI afin d’exposer leur positionnement
- Mise en commun par l’ensemble des représentants d’un certain nombre de constats induits par le décret et la circulaire
- Accord par l’ensemble des représentants pour établir des collectifs par grandes zones géographique
- Proposition de dates de manifestation nationale au niveau régional et à Paris

Environ 150 personnes étaient présentes à ce rendez-vous, ce qui a limité les prises de décision. Toutefois plusieurs points très positifs sont ressortis de cette première coordination nationale. La matinée a été l’occasion pour chaque représentant d’exprimer les revendications de son école ou collectif auquel il pouvait appartenir. Il en est ressorti deux positions principales :

- Oui à la gratification mais avec certaines revendications qui sont sensiblement les mêmes pour tous (déblocage de fonds de la parts des pouvoirs publics afin que l’Etat prenne ses responsabilités ; non-discrimination entre le secteur public et privé, entre toutes les filières et entre les régimes « étudiant » ; la gratification passe par le biais du centre de formation ou d’un tiers). S’y ajoute parfois d’autres revendications comme la chartre du stagiaire, reconnaissance bac+3 ; concertation tripartites.
- Non à la gratification et abrogation du décret au regard du caractère discriminant et non adapté à la précarité étudiante et au secteur social, de celui-ci. Il faut noter qu’une majorité se porte vers le « oui, mais… »

De plus, de nombreuses villes, dont Metz-Nancy, ont fait par de leur inquiétude d’une démobilisation face au possible déblocage de fonds d’urgence.

Nous avons également assisté à l’intervention des responsables d’AFORTS et GNI (cf. Courrier « relevé de décision du CA de l’AFORTS du 28 mars 2008 que vous pouvez consulter). Ils nous ont exposé leur position commune : permettre à tous les étudiants de se présenter à leur diplôme (d’où un blocage par promotion) ; ils sont favorables à la gratification mais sans discrimination entre public et privé. Par contre, ils ne se positionnent sur l’élargissement de la gratification à tous les niveaux de formation.

Suite au vote favorable à la création d’un bureau (58 pour, 1 contre et 11 abstentions), nous nous sommes mis d’accord sur un certain nombre de constats induits par le décret et la circulaire qui sont :

- Décret établi sans aucune concertation
- Décret ne répondant pas à la précarité étudiant
- Décret non-adapté au secteur non-marchand
- Financement non-débloqué
- Situation d’urgence
- Inégalité public/privé
- Inégalité entre les différents niveaux formations, entre les étudiants d’une même formation et selon la durée de stage
- Mise en péril de la formation en alternance
- Mise en concurrence des stagiaires
- Remise en cause du statut de stagiaire
- Remise en cause du projet personnel de formation
- Des formations relevant de l’enseignement supérieur (référence au texte de loi auquel se rapporte le décret)

Nous avons alors rédigé la lettre suivante qui sera envoyé au Président de la République :

***

APPEL DES TRAVAILLEURS SOCIAUX EN FORMATION
DU 11 AVRIL 2008

Le décret 2008-96 du 31 janvier 2008 concernant la gratification des stagiaires pour les stages de plus de trois mois inquiète fortement les travailleurs sociaux en formation en raison de son inapplicabilité au secteur du travail social et des inégalités qu’il engendre.

Le décret remet en question, en l’état actuel des choses, la pérennité et e principe d’alternance de nos formations, le principe d’égalité entre étudiants car tous ne sont pas concernés en fonction de leur niveau de formation, des aides dont ils bénéficient et du secteur, public ou
privé, où ils effectuent leur stage.

Nous faisons également le constat que ce décret n’est pas une réponse à la précarité étudiante et ne doit pas cacher les autres problèmes qui touchent à nos professions et formations.

De plus, nous ne souhaitons plus subir les réformes qui touchent à notre secteur. Nous revendiquons une reconnaissance des travailleurs sociaux en formation au sein des instances locales, régionales et gouvernementales afin de devenir des interlocuteurs pérennes.

Les travailleurs sociaux en formation se mobilisent et souhaitent être entendus !

***

Ensuite, nous avons établi un découpage par grandes zones géographiques afin de se regrouper en collectifs, de faciliter la transmission d’information et la prise de décision.

Les collectifs seront donc :

- Midi-Pyrénées (8 écoles)
- Rhône-Alpes (10 écoles)
- Grand-ouest (15 écoles)
- Languedoc-Roussillon (3 écoles)
- Centre (10 écoles)
- Ile de France (à définir)
- PACA (5 écoles)
- Grand-nord (13 écoles)
- Grand-Est (10 écoles)

Chaque sera représentée par quelques représentants qui participeront aux prochaines coordinations nationales.

- La prochaine coordination se tiendra le 25 avril à Limoges.
- Le 30 avril est une date de manifestation nationale au niveau régional.
- La manifestation nationale sera en date du 13 mai lors des assises du travail social à la Sorbonne.
- Très prochainement, une rencontre sera organisée entre les représentants du collectif Grand-Est.


Cordialement, Fabrice et Anaïs

dimanche 13 avril 2008

Compte-rendu de la coordination nationale du 11 avril

Ce vendredi, 4 représentants du collectif se sont rendus à Montrouge pour la 1ère journée de coordination nationale des travailleurs sociaux en formation.

Le programme de la journée :

10h-11h : Tour des positions et revendications de chaque écoles ou collectifs
11h-12h : Intervention du GNI et de l'AFORTS afin de nous informer de leur positonnement national
13h-18h : Débat sur les revendications et mobilisations futures

Tour de France des revendications :

Au fur et à mesure de l'avancée du tour de table nous avons constaté l'existence de 2 positionnements différents, partant des mêmes constats :

- le "oui, mais". C'est le postionnement voté au sein du collectif Acte(s) là , qui consiste à dire Oui à la gratification, mais assortie de certaines conditions. Les écoles et collectifs se retrouvant dans ce positionnement posent 4 conditions pour la bonne application du décret : l'extension au secteur public, que la gratification soit versée à tous les étudiants sans distinction entre les formations et le statut des étudiants (assedic, bourses...), que la gratification soit versée par un organisme tiers, et que soit élaborée une charte du stagiaire pour préciser notre statut d'apprenant, et non pas de professionnel. Ce positonnement est très largement majoritaire.

-le "non" à la gratification. Ce positionnement est celui d'une très petite minorité d'écoles, et commence à être en débat dans d'autres. Les écoles défendant ce point de vue se posent des questions de fond concernant le sens de cette gratification. Elles trouvent qu'elle remet totalement en cause notre statut d'apprenant, et qu'elle n'est pas une bonne réponse à la précarité étudiante car elle est versée uniquement sur les temps de stage et non pas sur toute la durée de la formation. Ces écoles sont donc pour une aborgation de décret suivie d'une concertation tripartite pour trouver de vraies solutions.

Intervention du GNI et de l'AFORTS :

Mr JAEGER (secrétaire général du GNI), Mr Dubin (vice-président du GNI), et Mme Crespo (représentante de l'AFORTS) nous ont présenté la position commune de leurs 2 organisations.
Ils ont une réelle volonté que chaque étudiant puisse présenter son dipôme. Ils pensent que chacun doit pouvoir bénéficier de la gratification, que ça soir dans le secteur privé ou public.
Ils demandent aux instituts de formation de suspendre les stages, au moins jusqu'au 13 mai, date des 1ères assises du travail social qui auront lieu à la Sorbonne.

Ils sont en train de réflechir à entreprendre une démarche pour faire invalider le décret en conseil d'état, tout en cherchant activement des solutions de financements pour résoudre les situations d'urgence.

Débats :

Au vu du nombre que nous étions (une bonne centaine), il a été plutôt difficile de s'entendre et de s'accorder sur des revendications communes. De plus, chacun étant porteur de la parole de son AG, il n'était pas possible de voter autre chose que l'avis de l'AG...

Néanmoins, nous avons réussi à nous mettre d'accord sur 14 constats communs :

- l'inégalité entre les secteurs public et privé
- la mise en péril de la formation en alternance
- l'inégalité entre les niveaux de formation et les statuts des étudiants (assedic, bourses...)
- l'inégalité selon les durées de stage (seuls les stages de plus de 3 mois sont gratifiés)
- remise en cause de la place du stagiaire
- décret établi sans aucune concertation
- ne répond pas à la précarité étudiante
- aucuns fonds sont débloqués pour permettre l'application du décret
- inaplicabilité de la circulaire au secteur social
- mise en concurence des stagiaires selon leurs statuts (gratifiables ou non)
- appauvrissement quantitatif et qualitatif des lieux de stage et de l'accompagnement des usagers
- urgence de la situation
- le décret nous considère comme faisant partie des établissements d'enseignements supérieurs
remise en cause des projets personnels de formation

Nous avons aussi procédé à un découpage géographique en grande régions afin de restreindre un peu le nombre de représentants lors de la prochaine coordination nationale, ainsi que pour avoir 1 ou 2 interlocuteurs régionaux dans l'éventualité où la rencontre avec les ministres aurait lieu avant laprochaine coordination,et l'election officielle d'un bureau.

A suivre :

- La prochaine coordination aura lieu à Limoges le 25 avril 2008
- Appel national à une manifestation en région le 30 avril 2008
- Appel à une manisfestation nationale à Paris à la sorbonne le 13 mai 2008, dans le cadre des 1eres assises du travail social. (en parralèle d'une demande d'invitation officielle à ces mêmes assises)
- Une étudiante a proposé que nous envoyions tous le même jour une lettre à Mr Sarkozy (le courrier à destination de l'Elysée étant gratuit, pas besoin de timbre!). La lettre devait se trouver sur le forum tsfactifs mais, je ne l'ai pas trouvée. Si quelqu'un la trouve, merci de laisser le lien en commentaire de cette note. La date d'envoi est fixée au mardi 15 avril 2008.

********

Compte-rendu trouvé ici, d'autres infos suivront quand nos deux représentants de l'IRTS de Metz auront pris en contact avec moi.

mardi 8 avril 2008

Cortège funèbre

Encore une mise à jour aujourd'hui pour vous faire circuler des infos discutées en AG ce mardi. Dans un premier temps, je vous informe qu'il y aura une action positive ce jeudi 10 avril à Metz. Le thème choisi en AG est celui du "cortège funèbre" (plus de détail sur le déroulement de l'action sur tsgactif) et votre mobilisation est indispensable !

Il y a également eu des changements sur la date de la manifestation nationale qui se tiendrait soit le 30 avril ou le 2 mai sur Paris. De plus, une seconde coordination nationale aurait lieu à la date provisoire du 25 avril sur Lille cette fois-ci.

Une information importante maintenant pour les étudiants ESVD1 de Metz, je m'engage avec l'aide de mes collègues à vous mettre en ligne les cours de CPI au complet pour les deux groupes durant ces vacances.

Pour finir, je vous vous met en lien le communiqué de presse que m'a envoyé hier la Fédération Nationale des Educateurs Jeunes Enfants qui soutient notre mouvement de grève et garde contact avec nous via ce blog pour s'informer de la suite du mouvement.

lundi 7 avril 2008

Les élections du 7 avril

Aujourd'hui a eu lieu les élections de nos représentants de l'IRTS de Metz en vue de la Coordination Nationale qui se tiendra à Paris le vendredi 11 avril. Avec 146 votes et 80 votes c'est donc Fabrice ASSENCAO et Anaïs WERNET qui ont été élus après dépouillement des voix aux alentours des 15h30. Rémi VARY et Jennifer ENTRINGER ont par ailleurs obtenu à égalité 45 votes et seront donc "suppléants" au cas où l'un des des deux représentants ou les deux élus ne peuvent se détacher pour les coordinations à venir. Les représentants ont été élus pour un "mandat impératif"; c'est à dire qu'ils auront le droit de prendre des descisions pas toujours discuté en AG. Nous avons en clair, voulu donner notre confiance en la parole de nos représentants pour la coordination nationale.

Des infos maintenant concernant l'AG du jour avec tout d'abord la date de la coordination maintenant fixée au 11 avril 2008 à Paris. Egalement abordé durant cette AG la question de l'organisation de la manifestation nationale qui aurait lieu le 17 avril toujours à Paris (non officiel pour l'instant). Un groupe de réflexion a pu travailler cette après-midi sur le rôle de nos représentants et des différentes pistes à aborder durant cette journée nationale.
Je vous demande donc de venir nombreux à l'AG demain pour en discuter, ainsi que pour faire le point sur les actions positives qui auront lieu ce jeudi.
Pour finir, une très bonne initiative a été mise en place pour financer nos déplacements dans l'optique d'une manifestation nationale. Il y aura donc une vente de sandwichs, de gâteaux, de thé, de café, de jus de fruit toute la journée à des prix défiant évidemment toute concurrence dans la cafet' de l'IRTS de Metz.

Article du Républicain Lorrain du 02.04.08

vendredi 4 avril 2008

Point sur l'AG du 04/04/08

Nous étions une soixantaine d'étudiants au rendez-vous à l'AG de 12h30 ce vendredi. L'odre du jour à débuté par la présentation des candidats à l'élection pour la coordination nationale des IRTS fin de semaine prochaine. La liste est donc la suivante :

Fabrice ASSENCAO (ES2)
Anaïs WERNET (EJE2)
Quantin HENRY (ES1)
Coralie STAUDER (ES1)
Rémi VARY (ES2)
Jennifer ENTRINGER (ASS2)

Les élections se feront par promotion le lundi 7 Avril. Nous devons élire deux candidats pour représenter l'ensemble des étudiants suite au mouvement instauré depuis l'application du décret relatif à la gratification des stagiaires. Nous aurons ainsi le poids et la crédibilité nécessaire pour faire entendre nos revendications au niveau national. De plus, il est important, pour ceux et celles qui sont en stage d'entamer une démarche de vote par procuration auprès de vos délégué de promo si jamais vous ne seriez pas là lundi (par mail par exemple en envoyant le nom du candidat pour lequel vous souhaitez voter).

Nous sommes aussi revenu sur les raisons de la mobilisation et sur le positionement de Mme MASSON (Directrice de L'IRTS Lorraine) concernant les départs en stage. Une lettre va lui être envoyé cette après-midi. J'ai pu trouver des élèments de réponse sur l'espace intime IRTS Nancy (par là) en citant le compte-rendu de l'AG du 3 : " En ce qui concerne les stages, la Direction prend une position d'objectif par promotion. Cela veut dire que si certains n'ont pas de stage dans une promotion alors personne ne part en stage. C'est le tout le monde ou personne, car ca aussi c'est la solidarité !". Je vous invite à lire le compte-rendu en entier car il apporte beaucoup d'élèments.

Et donc, suite à cette annonce, l'AG a décidé de voter à main levée le positionement des étudiants par rapport à cette question des départs en stage.

- OUI, pour une solidarité inter-promotion qui dit qu'il faut des solutions pérénes pour l'ensemble des étudiants avec des lieux de stages pour TOUTES les promotions et TOUTES les filières concernées.

- NON, et il n'y aura aucun départ en stage même si tous les étudiants d'une promotion entière sont assurés d'avoir un terrain de stage.

Avec 59 votes pour une solidarité inter-promotion et 2 abstentions c'est la première solution qui a été voté en AG ce vendredi.
Voilà pour les informations importantes, bon weekend à tous et à lundi pour les élections !

jeudi 3 avril 2008

Compte-rendu AG, Action positive et Manifestation !


J'ai pas mal de nouvelles à faire circuler depuis la manifestation du mercredi 2 à Metz. Tout d'abord merci aux étudiants de Nancy d'avoir fait le déplacement et par même occasion beaucoup de bruit lors de cette action :D Nous étions entre 350 et 400 d'après le Républicain Lorrain d'aujourd'hui (l'article sera mis en ligne bientôt). Concernant la manifestation nationale décentralisée par région du 3 avril, l'IRTS de Metz c'est aussi impliquée et à mis en place une journée d'action positive qui avait pour thème "la chaîne humaine" (plus de détail sur : tsfactif). Nous étions pas moins de 80 étudiants parcourant par points stratégiques la ville de Metz afin d'interpeller les citadins sur nos revendications.

Ainsi et d'ici ce weekend normalement vous trouverez un montage vidéo de la manifestation du 2 avril et de l'action positive du 3 . J'attends par ailleurs des photos qui seront également mis sur ce blog.

Par rapport à l'AG du Jeudi 3 :

- Comme vous avez pu le voir, hier, une délégation d'étudiants à été reçu à la préfecture de région (Metz) et le responsable du cabinet du préfet a entendu l'appel lancé par les travailleurs sociaux en formation et transmettra nos revendications au ministère.
- Le jeudi 3, une discussion au Conseil Régional à eu lieu pour faire un point sur nos revendications qui soutient notre action en nous invitant aussi à prendre contact avec le Conseil Général et les députés de la région Lorraine.

INFORMATION IMPORTANTE POUR LES ETUDIANTS DE L'IRTS LORRAINE SUR LE SITE DE METZ :

- Des élections auront lieu le lundi 7 avril pour élire nos représentants en vue de la coordination nationale des IRTS le 10 ou 11 Avril à Paris ou à Lyon. Il est donc important d'être présent demain à l'AG car la présentation des candidats aura lieu.

Et un dernier mot : MOBILISEZ-VOUS !

Liens : L'édition locale de Metz du 02/04/08 (France 3) et L'édition Régionale du 03/04/08 (France 3)

mardi 1 avril 2008

Manif' and co.

LE MERCREDI 2 AVRIL à 14h
AU DEPART DE L'ESPLANADE à METZ

Quelques infos concernant le mouvement des étudiants engagés dans la grève. Il y aura dans un premier temps le compte-rendu de l'AG de Bordeaux que vous pourrez consulter en ligne sur ce site très bientôt. Par ailleurs, je vais vous mettre ci-joint les tracts, les chants et l'itinéraire de la manifestation de demain. Je vais aussi, d'ici demain certainement, afficher la lettre adressée aux institutions et à faire signer par votre lieu de stage pour le soutient de la mobilisation.

Concernant le site maintenant, vous trouverez sur la bande droite du blog des liens utiles dont l'adresse pour signer la pétition, l'adresse internet de l'irts, le groupe Yahoo de l'IRTS qui est un espace de solidarité qui permet de mettre les cours en ligne (Il suffit de s'y inscrire en créant une adresse mail) et le forumtsfactif.

Sinon, les dernières nouvelles pour demain :

- Un groupe de personnes sera présent à 13h à l'Esplanade pour pouvoir accueillir tous les étudiants.
- Le départ de la manifestation se fera vers 14h/14h15 et pot au plan d'eau sera prévu après la manifestation vers 16h30 (sachant que le bus de Nancy repart à 17h)
- Le rendez-vous avec la préfecture aura lieu à 16h.
- L'AG est supprimée pour ce mercredi ! elle aura lieu jeudi à 12h30 !

Notons que la journée de jeudi 3 sera une journée d'action pour la plupart des IRTS de France et le site de Metz s'inscrira dans une action dite "positive". Plus d'informations vous être données suite à l'AG du jeudi à 12h30.