dimanche 22 juin 2008

Retour sur la table ronde du 20 juin 2008

Le 20 juin à l'Hôtel de Région, deux de nos représentants du site de Metz ont pu participer à une seconde table ronde avec les différents acteurs impliqués par la question de la gratification des stages.

Présents :
- Conseil Général du 57,55,54
- DRASS
- Le Président de l'ALFOREAS
- La Directrice de l'IRTS Lorraine
- 4 représentants étudiants du site de l'IRTS Lorraine (Nancy/Metz)

Compte-rendu de l'AG du 20 juin :

La Direction de l'IRTS refuse de dénoncer auprès de la DRASS les établissements n'accueillant pas ou plus des stagiaires. En effet, les CG et le CR souhaitent avoir une liste précise des institutions n'appliquant pas le décret. A l'heure actuelle, il manque 18 terrains pour les étudiants ESVD2 qui partent en stage le 30 juin 2008. Cette réunion à été néanmooins positive car elle a permis de déboucher sur une autre table ronde ce 8 juillet. Cela, pour ne plus répondre à une situation d'urgence mais bien pour chercher des solutions pérenne.

Ce qui a été envisagé :

- Convention entre les établissements et les organismes financeurs.
- Cartographie des stages.

A savoir (même si cela n'est pas nouveau), que les stages relevant de la compétence état et de l'assurance maladie sont gratifiés, la situation devrait normalement se débloquer. En conclusion, nos représentants ont senti que une plus grande implication des acteurs, même s'il manque encore des représentants d'employeurs autour de la table.

Une prochaine réunion a donc été fixé au 8 juillet : affaire à suivre.

mardi 17 juin 2008

Compte-rendu de la coordination nationale du 12 et 13 juin à Marseille

32 écoles étaient représentées.

I. Point sur la mobilisation et les actions dans chaque région

Il ne s’agit pas ici d’établir une liste exhaustive des actions de chaque école (un site dédié à cela devrait être crée prochainement) ou de retranscrire l’intégralité des propos échangés, mais de faire ressortir l’essentiel des débats et des avancées.Toutes les écoles ou collectifs n’en sont pas au même point quant à la mobilisation.

- des écoles se sont organisées en groupe de travail (comme en Ile de France [IDF]),
- d’autres continuent le blocage (ex : Lille),
- d’autres organisent des actions coup de poing (barrage filtrant au péage à Marseille),
- d’autres travaillent plus le lien avec les politiques (Toulouse)
Des écoles se sont mobilisées dès le début, et d’autres ont rejoint le mouvement depuis peu. De manière générale on note un certain relâchement, dû à l’épuisement et à l’approche des vacances. Certains tablent sur une reprise en puissance du mouvement en septembre. Tous souhaitent rester actifs de juillet à septembre.

a) Point sur les stages

Les difficultés persistent à l’heure de trouver un stage et ce quelque soit les régions. Disparité des positionnements des différents CG.Bilan de l’action poubelle du 10 juin.
Dans la plupart des régions cette action n’a pas été menée dans sa forme initiale. Nancy l’a menée telle que prévue. Une TSF, Ludivine, s’est retrouvée en garde à vue.

b) S’est posée la question du soutien des TSF

Ludivine encoure une peine de 150 euros d’amende (poubelle sur la voie publique), 6 mois d’emprisonnement avec sursis, 7500 euros d’amende pour manifestation non déclarée, 1 an d’emprisonnement et 15000 euros d’amende pour trouble à l’ordre public. Cette action secrète a été votée en CN, mais peu suivie au niveau local.

c) D’où plusieurs questions
:

- Comment faire pour qu’une action décidée en CN soit effectivement réalisée en local : problème de transmission d’informations, avoir un retour des AG locales avant la date de l’action : qui y participe, sous quelle forme...
- Etre au clair avec les aspects juridiques de telles actions à la limite de la légalité (groupe de travail : commission juridique)
- Question de la légitimité des décisions prises en CN. Prévoir le discours de la CN en cas de problème de ce genre. La CN soutient Ludivine et assume le choix de cette action.

d) Retour des RDV à Paris

- RDV avec le conseiller de X. Bertrand :
Exposé des 2 positions.
- Le oui mais est déjà inenvisageable à ses yeux. Le non, n’en parlons même pas.Reproche sur la non représentativité du collectif des TSF (d’où pertinence de se regrouper en association).

e) Leur position :

L'Etat a fait son travail. C’est maintenant aux CG de disposer. Cela nous pose problème car si les TSF se tournent vers les CG, cela risque de les mettre en porte à faux, alors que c’est l’Etat qu’ils visent. Il s’agit plus pour nous de voir les CG comme partenaires car ils sont autant embarrassés que nous par cette disposition. L’Etat ne peut donner de nouvelles missions aux CG sans débloquer des fonds. Il est difficile de demander la modification du décret car il fait partie d’un corpus législatif européen. Il faut faire attention à l’alignement de nos formations sur le modèle européen : risque de disparition des instituts de formation du travail social au détriment des Universités. Ce fut un rendez-vous très décevant. Mais nous ne devons pas perdre pour autant notre motivation et devons continuer nos actions.
- Compte rendu stapro (Comité de mise en stage professionnelle). Ce comité s’intéresse à tout ce qui a attrait au stage.Les TSF sont désormais invités permanents. Ils nous ont aussi conseillé de nous retourner vers les CG. Ils n’ont pas de moyen d’action mais des moyens de pression. Ils peuvent mettre à notre service leur pouvoir d’influence.Néanmoins faire attention à l’instrumentalisation.
- Le 13 juin X Bertrand était invité aux journées européennes à Marseille : un groupe de TSF s’y est rendu. (Compte rendu à venir)

II. Retour des votes qui devaient être réalisés suite à la CN de Lyon :

- Quel type de mandat pour les représentants ? :
Mandats impératifs : 5
Les mandats semi impératifs : 16
Mandats Libres : 4
Abstention : 7

- Pour ou contre le principe d’une association ?
Pour : 27
Contre : 1
Abstention : 4

- L’idée de se réunir en association fait débat :
Que faut il faire en premier : Poser le cadre juridique ou réfléchir à ce que les TSF veulent en faire ? Des questions persistent quant au rôle et au fondement de cette association. Elément à clarifier lors de la prochaine CN.

- Pour ou contre le tract national ?
Aucun vote n’a eu lieu car tous souhaitaient le retravailler.

- Pour ou contre travailler avec les syndicats au sujet de la CC 66 ?
Pour : 10
Abstention : 22
Point à éclaircir en vue d’un réel vote: pourquoi ne pas travailler avec les syndicats autant sur la CC 66 que sur d’autres thèmes tout autant scandaleux ?

- Pour ou contre la présence des syndicats en CN ?
Aucun vote n’a eu lieu, car formulation peu claire.

III. Restitution des groupes de travail

Certains points prévus dans l’Ordre Du Jour n’ont pu être abordés. Des précisions devaient être apportées par la suite en groupe de travail (texte fondateur, statut association, logo, création d’un bureau national, lettre de soutien à Ludivine…)
D’un commun accord : participation des « observateurs » aux groupes de travail.

a) Groupe action

Ce qui a été adopté :
- appel à rejoindre la manifestation du 17 juin : signe distinctif : couleur flash et pelote de laine (symbole du lien social).
Message : les constats, avenir du travail social.
- Manifestation à Paris le 26 juin : Mot d’ordre soumis au vote: « pour l’organisation par la CN d’une manifestation sur Paris en date du 26/06 pour dénoncer la pénurie de stage dans le secteur social en touchant un maximum de partenaires (syndicats, associations, domaine para médical, médico social etc.) ».Adopté
- Organisation : chaîne humaine, tous reliés par les fils de laine. IDF se charge du trajet et des différents RDV. Lyon s’occupe du retour audiovisuel : film, montage et mise en ligne. Chaque région se charge de contacter les médias avec lesquels ils sont en lien. Chaque région propose des encadrants de la chaîne humaine : 2 à 3 personnes.
Le groupe partenariat s’occupe de contacter les partenaires. Sachant qu’il faut aussi contacter d’autres professionnels comme les orthophonistes. (Le groupe action se chargera de nous communiquer les autres éléments de l’organisation). Le tract élaboré par le groupe média est en cours de validation. Nous devons tous porter le même message. Attention au message diffusé lors de la manifestation aux médias : prévoir des personnes référents-média, ce qui n’empêche pas les interview au tout venant.Soyons organisés afin d’éviter tout dérapage.
- Non votée, à préciser : Une semaine d’action entre le 30/06 et le 4/07 à Paris. Une vingtaine de personnes seraient chargées de mini actions : plateaux télé, réunion devant les instances publiques.
-Ecrire un sujet sur le portail web du social.fr ou autres sites spécialisés.

b) Groupe Communication

- Lettre de soutien à Ludivine, pour Ludivine
- Lettre de soutien à Ludivine en direction des instances. Adoptées
- Tract pour les professionnels : à revoir, surtout dans la forme
- Tract pour le grand public : à revoir également.
- Courrier pour les députés ?
Le groupe a pris note des modifications à faire, les différents tracts seront disponibles très prochainement sur le forum TSF.

c) Groupe association

Suite à la rencontre du 13/06 au matin avec un conseiller de la "cité des associations" de Marseille, plusieurs informations ont été apportées :
- A l'heure actuelle la coordination nationale est un regroupement de fait, si elle a le statut d’association elle sera un regroupement de droit.
- Pour se fédérer il faut une convention de fonctionnement, ce qui est différent du règlement intérieur. Celle-ci permet de former la fédération. Elle ne sera pas donnée au préfet. La convention est de type pyramidale ou linéaire. Pour notre part, nous nous rapprocherions d'une convention de fonctionnement de type pyramidale, avec des décisions ascendantes et/ou descendantes. Pour avoir un statut de fédération, l’association doit déposer ses statuts dans deux régions distinctes minimum. La fédération est une association d'associations. Au niveau juridique l’association est une personne morale, ce qui permet d’avoir une meilleure représentativité, et d’avoir plus de poids pour nous faire entendre.
- Il faut harmoniser les noms et être cohérent.
- L'avantage de devenir association permet de capitaliser les démarches actuelles. L'association n’est qu’un cadre, reste à déterminer ce que nous y mettons.
- L’adhésion serait de 23 € en début d'année, cette somme évoluant en fonction du nombre d'adhérents et du bilan financier. Seront alors à notre disposition gratuitement : une salle dans la "maison des associations", des photocopies, des formations juridiques et possibilité d'avoir des entretiens avec des juristes deux fois par mois, un encart dans le journal des associations.
- On peut faire une adhésion locale qui devient nationale
- Même si cela n’est pas obligatoire il est conseillé de prendre des assurances.
- Question soulevée : Mandat impératif, semi impératif ou libre ? Comment s’organisera la représentativité au sein de l’association des TSF ?Avant de déposer des statuts, qu’il nous faut voter à la prochaine CN, il faudrait élire un bureau.

d) Commission veille sociale

But
:
créer un comité de vigilance sociale et juridique. Cette commission serait le chien de garde du mouvement. Nous devons tous rester en alerte durant tout l’été car c’est à cette période que sont adoptées toutes les lois les plus dérangeantes. Comment ?
Propositions :

- Les travaux commenceront pendant les vacances. Une personne par collectif se tiendrait au courant de ce qui se passe. Rechercherait les lois dérangeantes, en en expliquant les enjeux et en le diffusant massivement sur le forum TSF actif (création d’un nouvel onglet). Afin que ce ne soit pas toujours les mêmes, il faudrait organiser un roulement. Mobiliser les personnes qui ont déjà à leur charge ce genre d’opérations.
- Il nous faudrait un contact juridique pour toutes les nouvelles lois votées.
- La (les) Personne(s) susceptible(s) de faire ce travail en partenariat avec les juristes et de superviser le fonctionnement de cette commission doivent se faire connaître pour la prochaine CN. Il faut mobiliser et centraliser des noms pour superviser cette commission (nom / prénom / adresse mail / téléphone).

e) Commission juridique

Il est important d’avoir des informations juridiques sur les manifestations légales et illégales, sur les dangers et peines encourues. De savoir quelles réactions avoir avec la police. Mais aussi des informations permettant de relativiser les faits par des exemples concrets.Qui peut s’en charger, et comment ? Par mail / courrier / forum ?

f) Commission partenariat

- Un outil a été crée à Lyon (tableau de partenaires). Nous devons continuer à le travailler en l’agrémentant des nouveaux questionnements : comment et pourquoi les rejoindre ? Qu’ont-ils à nous apporter ? Quelles sont les éventuelles contreparties qu’ils nous demanderaient ?
- Comment avoir les formateurs avec nous ? Faire une pétition nationale. La faire circuler par l'intermédiaire des représentants dans les différents centres de formation.
- Faire pression sur les directeurs des centres de formation
- Proposer une table ronde intersyndicale

IV. Questions restant en suspens et devant être débattues en AG locales, voire votées, avant la prochaine CNA

Voter :
- Statuts de l’association

A désigner :
- Les personnes se chargeant des commissions de veille sociale et juridique

A discuter :
- Point ME : Engagement de chaque école à faire le point sur les revendications des ME. Au-delà des gratifications, comment associer les ME au mouvement ? Revendications des ME de Marseille : revalorisation du diplôme/ élargissement des moyens d’intervention/ ils se positionnent contre la gratification mais pour la création d’un statut de TSF/ problème de mise en concurrence entre ME/ES. Volonté de créer du lien avec les ME des autres écoles. Ils veulent se sentir inclus dans le mouvement, mais se demandent s’ils y ont vraiment leur place. Des échanges ont eu lieu avec les représentants des collectifs présents : une mise en lien se fera prochainement. Quant à leur place dans le mouvement, elle est évidente : nous sommes tous des TSF
- Comment travailler avec les CG et les CR? Les envisager comme partenaires. Suite aux lois de décentralisation, ils ont de plus en plus de responsabilités sans pour autant bénéficier de moyens supplémentaires correspondant à leurs nouvelles missions.
- Comment faire pour que les médias (surtout nationaux) relayent notre message et notre mouvement ?
- Comment associer les formateurs au mouvement sachant que certains formateurs se sont déjà réunis en collectif. Quel lien avec les TSF et quel lien avec les formateurs des autres écoles?
- Comment impliquer les structures et les associer à notre mouvement ?
- Qu’attendons nous des syndicats ? But de leur présence en CN : observation, ou participation active ?Quel type de soutien recherchons nous auprès d’eux : simple logistique ? Conseil ? Réel partenariat ? Appui politique ?

Discussion :
Les syndicats permettent de rassembler les professionnels, c’est un soutien financier et logistique mais risque de récupération du mouvement à leur avantage. Si nous nous rallions aux syndicats il faut aller au-delà des gratifications. Proposition de monter une intersyndicale la plus large possible.Quel partenariat mettre en place pour éviter l’instrumentalisation ? Attention au « donnant-donnant » qui s’exprime de manière plus ou moins claire selon les interlocuteurs (ex : l’UNEF).Volonté de se mettre en lien avec toutes les structures sociales, les associations militantes…afin de mener des actions communes. Voir comment associer et sensibiliser le plus de monde possible.
- Quelle réponse faisons nous en réaction au communiqué de presse de Pécresse proposant une rémunération au SMIC pour les stages « à responsabilité » effectués dans la fonction publique.- Attention à la revendication revalorisation à Bac + 3. Cela pourrait faire basculer les formations du social dans le cursus universitaire.
- Quelle position prendre ensemble si à la rentrée prochaine si certaines personnes n’ont toujours pas de stage ? Gel des stages ?
A éclaircir :
- Position actuelle du GNI et de l’AFORTS

V. Actions et suite du mouvement

La prochaine COORDINATION NATIONALE se tiendra à Paris le samedi 28 juin, Lieu restant à déterminer.
Proposition d’ébauche d’ODJ de la prochaine coordination de Paris.
- Vote des statuts après la remontée des votes en local,
- Donner des noms pour le bureau de l'association. (+ cf : questions restant en suspens)

Les prochains rendez-vous :
- Toulouse a une possibilité de RDV avec l’AFORTS sous 15 jours : que fait-on ?
- Un rendez vous avec X Bertrand a été obtenu entre le 24 et le 25 juin (à définir). Le discours présenté ce jour doit être identique à celui tenu en présence de son conseiller L. Caillot. La délégation est composée de : 1 ou 2 personnes de Toulouse, Marie de Lille, Jessica d’IDF, Anaïs ou Thomas de Marseille.
- Réunion AFAGE Paris 23 juin, 18h : ceux qui le veulent y vont

Propositions d’actions :
- A relancer : les égouts de Paris ?
- Action au parlement européen. En vue des prochaines élections européennes, sensibiliser les gens à aller voter.
- Aller sur les plateaux télé en live. Aller partout où on peut s’infiltrer et se faire remarquer.
- Mettre sur différents sites tel You Tube le plus de vidéos possibles.
- Chaque école ou collectif doit s’organiser régionalement pour contacter et sensibiliser structure et grand public ; se constituer des réseaux locaux. Ensuite arriver à tout mettre en lien au niveau national.
- Faire un historique du mouvement en région
Conseils divers en vue d’améliorer le fonctionnement des prochaines actions et coordinations nationales :
- Donner moins de choses à voter pour plus de clarté.
- Etre sûre d’avoir bien compris les phrases à proposer en vote.
- Pour les prochaines actions décidées en CN, il faut juste prévoir les date, heure et mot d’ordre précis et laisser ainsi une certaine marge de manœuvre au niveau local et veiller à ce que les informations circulent bien.
- Mutualiser les contacts média, syndicats.
- Organisation pour action secrète : que ce soit un petit groupe qui l’organise et la réalise, lorsque cela comporte des risques les aspects juridiques sont à clarifier, bien informer au niveau local, évaluation des risques.
- Création de petits groupes de 4 à 5 personnes réellement motivées pour des actions percu.

dimanche 15 juin 2008

Manifestation nationale : 26 juin 2008 à Paris

Sujet trouvé sur tsfactifs.forumpro.fr concernant une seconde manifestation nationale à Paris. Apparrement décidée (si j'ai bien compris) en coordination nationale à Marseille ce 12 et 13 juin.

"Bonjour,

Lancé par les TSF en coordination nationale : Manifestation nationale le jeudi 26 juin à Paris.Thème : la pénurie de stage et le social en danger. Ce sera une chaine humaine.

A apporter :

- pelotes de laine (pour s'accrocher ; symbole du lien social)
- tenues flashyLes pro. sont invités via les syndicats + les autres corpo touchés par le problème de la gratif (orthophonistes, kinés, psy...)"

The show must go on

Enfin une mise à jour du blog, je m'excuse pour cette longue absence mais les derniers jours ont été chargés suite au blocage de l'IRTS du site de Metz. Bien, j'ai de nombreuses nouvelles à vous faire partager. Vous retrouverez dans cet article un retour sur les derniers événements. Puis, je vous laisserai découvrir le compte-rendu de la coordination nationale de Lyon ainsi que le compte-rendu de la rencontre du 3 juin avec la DGAS et les conseillers de Xaxier Betrand. Par ailleurs, je vais mettre en ligne un petit sondage concernant ce blog alors n'hésitez pas à vous exprimer.

- Comme vous le savez très certainement les étudiants de l'IRTS site du Ban St Martin ont bloqué l'école à partir du 27 mai (cf. article du 28 mai). La rencontre avec les CG et CR ainsi que la Direction n'ayant lieu que le 10 juin nous avons pris la décision de maintenir le blocage des cours jusqu'à la date de cette fameuse table ronde.

- Durant cette période, des groupes de travail ont permis de proposer des menus tous les midis, la mise en place d'un forum-débat avec les professionnels et une exposition de photographies retraçant le mouvement des TSF.

- La dernière semaine a été néanmoins difficile à gérer, en effet la démobilisation a été plus forte et beaucoup de questions sont apparues sur l'intérêt d'un blocage de notre école (est-ce vraiment la cible à viser aujourd'hui ? les étudiants ne perdent-il pas une part non négligeable de leur formation à ne plus suivre les cours ?). Nous avons donc décidé, suite à un vote, de revenir sur le principe d'une grève active dès le vendredi 13 juin. Pour revenir à la table ronde tant attendue du 10 juin ne nous sommes pas confiant pour la suite. En effet, aucune solution dans le temps n'a été trouvé et notamment pour la rentrée en septembre (qui n'est finalement pas si loin que ça). Les CR, les CG, la Direction et les étudiants s'accordent à dire aujourd'hui qu'il faut une aide de l'Etat pour palier aux difficultés des étudiants.

- Notons que depuis la semaine dernière, Julien (coordinateur des groupes) et Fabrice (représentant étudiant) ont pris la décision de s'écarter du mouvement (sans pour autant disparaître de celui-ci). Les AG sont aujourd’hui animés par Jennifer (représente étudiante), Aurélie et Alexia (représentantes "relais" jusqu'à la prochaine élection de septembre).

Ce résumé rapide montre que rien n'est encore gagné. Cependant, nous pouvons nous accorder à dire que depuis le 19 mars les choses ont évolué. Nous avons réussi à garder le mouvement sur les flots depuis plus de 2 mois et cela grâce à la l'implication de chacun. Restons solidaire et ne perdons pas de vue ce pourquoi nous en sommes là aujourd'hui.