Nouveau tournant aujourd'hui pour nous, étudiants en travail social. Xavier Betrand semble prendre la mesure du mouvemenent mis en place depuis plusieurs semaines. Il est important cependant de ne pas voir cela comme une victoire, au contraire, c'est le moment d'intensifier nos actions pour que toutes nos revendications soient entendues. Nous étions peu nombreux hier à manifester à Nancy mais nous avons pu nous faire entendre auprès d'institution telle que la DRASS. Je vous laisse visionner les vidéos que j'ai pu trouver sur internet. Merci Sébastien pour l'info !
PARIS (AFP) - Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a demandé au président de l'Assemblée des départements de France (ADF) de "sensibiliser les présidents de conseils généraux" à la gratification des stages des étudiants en travail social qui ont manifesté mercredi dans plusieurs villes.
PARIS (AFP) - Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a demandé au président de l'Assemblée des départements de France (ADF) de "sensibiliser les présidents de conseils généraux" à la gratification des stages des étudiants en travail social qui ont manifesté mercredi dans plusieurs villes.
"Depuis un décret du 31 janvier 2008, une gratification de 398 euros mensuels doit en effet être versée par les employeurs aux stagiaires qu'ils accueillent à temps plein pour une durée de plus de trois mois (hors fonction publique) mais nombre de petites associations n'ont souvent pas les moyens de verser cette somme et ont "gelé" des stages promis à ces étudiants.
Dans une lettre au président de l'Assemblée des départements de France (ADF) datée de mardi et transmise à l'AFP, M. Bertrand reconnaît que l'application de la gratification obligatoire met "une dépense nouvelle à la charge des établissements et services d'accueil".
Il concède également que le déroulement des stages n'est "pas garanti sur l'ensemble du territoire" pour des raisons financières, même si "certains conseils généraux" ont pris les dispositions nécessaires.
Par ailleurs, une circulaire de la Direction Générale de l'Action sociale (DGAS, sous tutelle du ministère du Travail) du 21 avril confirme que l'Etat et l'assurance maladie prendront en charge les dépenses correspondantes pour les établissements et services qu'ils financent.
"Le problème devient crucial, car c'est maintenant que nombre d'entre nous devons trouver nos stages pour valider nos formations. Nous attendons que Xavier Bertrand bouge", a déclaré Charlotte Bottin, la porte-parole des étudiants angevins.
Mercredi à Paris, environ 350 étudiants, selon la police, ont manifesté sous la banderole "l'Etat nous fait marcher, alors les travailleurs sociaux se mettent en marche".
Entre 300 et 400 manifestants ont défilé à Lyon, 250 à Nantes, une centaine à Marseille, Rennes et Angers.
Ils demandent des "garanties" sur le financement de leurs stages par l'Etat ou les collectivités locales et une gratification dans le secteur public.
En tête de la manifestation parisienne et en queue de cortège à Lyon, des étudiants portaient un cercueil censé symboliser "l'enterrement du social par le gouvernement". Une marche de 15 jours et 334 km, partie de Lille et arrivée mercredi à Paris, a mobilisé jusqu'à 50 étudiants.
La lettre de Xavier Bertrand, "c'est simplement des bonnes intentions, sauf que nous, on attend nos stages", s'inquiète Salomon Bissiau, "marcheur" en 2e année d'éducateur-spécialisé à Lille, qui attend depuis deux mois que démarre son stage de fin d'étude de dix mois.
Une manifestation nationale est prévue le 13 mai à Paris."
Dans une lettre au président de l'Assemblée des départements de France (ADF) datée de mardi et transmise à l'AFP, M. Bertrand reconnaît que l'application de la gratification obligatoire met "une dépense nouvelle à la charge des établissements et services d'accueil".
Il concède également que le déroulement des stages n'est "pas garanti sur l'ensemble du territoire" pour des raisons financières, même si "certains conseils généraux" ont pris les dispositions nécessaires.
Par ailleurs, une circulaire de la Direction Générale de l'Action sociale (DGAS, sous tutelle du ministère du Travail) du 21 avril confirme que l'Etat et l'assurance maladie prendront en charge les dépenses correspondantes pour les établissements et services qu'ils financent.
"Le problème devient crucial, car c'est maintenant que nombre d'entre nous devons trouver nos stages pour valider nos formations. Nous attendons que Xavier Bertrand bouge", a déclaré Charlotte Bottin, la porte-parole des étudiants angevins.
Mercredi à Paris, environ 350 étudiants, selon la police, ont manifesté sous la banderole "l'Etat nous fait marcher, alors les travailleurs sociaux se mettent en marche".
Entre 300 et 400 manifestants ont défilé à Lyon, 250 à Nantes, une centaine à Marseille, Rennes et Angers.
Ils demandent des "garanties" sur le financement de leurs stages par l'Etat ou les collectivités locales et une gratification dans le secteur public.
En tête de la manifestation parisienne et en queue de cortège à Lyon, des étudiants portaient un cercueil censé symboliser "l'enterrement du social par le gouvernement". Une marche de 15 jours et 334 km, partie de Lille et arrivée mercredi à Paris, a mobilisé jusqu'à 50 étudiants.
La lettre de Xavier Bertrand, "c'est simplement des bonnes intentions, sauf que nous, on attend nos stages", s'inquiète Salomon Bissiau, "marcheur" en 2e année d'éducateur-spécialisé à Lille, qui attend depuis deux mois que démarre son stage de fin d'étude de dix mois.
Une manifestation nationale est prévue le 13 mai à Paris."
Source : yahoo.fr
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